La période de fin d'année scolaire signifie également : sécurité d'emploi et séance d'affectation. Les emplois dans ma discipline se font rares et plusieurs enseignants sont en surplus. Ce qui veut dire que des enseignants permanents dont moi perdent leur poste par manque d'étudiants dans leur école. On doit donc choisir un poste vacant (retraite, nouveau poste ou désistement) dans une autre école de la commission scolaire. Bref, on plie bagage et on recommence ailleurs pour ne pas dire on se fait sacrer dehors de notre école et on criss notre camp. On est alors souvent devant beaucoup de nouveautés, clientèle, approche pédagogique, matériel pédagogique, système de gestion, collègues, etc.... et tout ça fonctionne par numéro.
Nombre d'étudiants
Nombre de profs
ancienneté
expérience
rang sur la liste de surplus
numéro de poste
JAMAIS on pense en terme d'expertise, de type d'expérience, de compétence, d'adaptation! Le système est à revoir au complet, de la suppléance à la permanence.
Je me retrouve donc devant des choix, choix que je n'avais pas du tout vus venir. Démissionner est beaucoup plus difficile que je ne le croyais. Tout perdre, quand on voit ça de même ça fait peur ... Cependant, j'ai perdu mon poste, on ne m'a pas accordé de congé malgré les surplus (je ne peux pas le croire) et on me montre d'une certaine façon la porte.
Est-ce pour me pousser davantage vers une réorientation? Je dois dire que malgré mon lèche-vitrine dans les commissions scolaires, l'enseignement ne m'attire plus vraiment et la pédagogie ne me fait plus vibrer. Je trouve vraiment que tout le système manque de sens et de pertinence.
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